mardi 23 novembre 2010

Biennale de design de Saint-Etienne. 2010

   

     Depuis 1998, la ville de Saint-Etienne accueille «la biennale internationale de design». Face aux reconnues biennale de Milan, ou de Courtrai en Belgique, ce n’est que depuis 2005, et la création de la cité du design, élargie depuis 2009 dans l’ancienne manufacture d’arme de la ville, que la biennale de design de Saint-Etienne est sortie d’un relatif anonymat, pour s’ouvrir à un public plus large. En témoigne une vaste campagne d’affichage tout autant que notre présence.

     La commissaire de l’exposition, l’historienne Constance Rubini, a fait en sorte de proposer des thèmes et des expositions accessibles à la fois à un large public, connaisseurs ou simples curieux, et aux professionnels. Cet aspect est renforcé par une organisation réfléchie du périmètre consacré à la biennale : on ne se sent pas perdu au milieu des nombreuses expositions, objets, montages, scénographies. « Ouverture au grand public» ne traduit pas pour autant une banalisation des expositions proposées, proposant chacune un contenu particulièrement riche et divers : de la conception de l’espace par les urbanistes, au design de mode, en passant par des production de l’Esad de Saint-Etienne. ( école supérieure d’art et de design ).

        Comptant sur 90e ( ah non 116 en fait ) de billet de train, 5e pour une entrée, une «visite» réalisable sur deux jours, l’accès à cette 15eme édition de la biennale de design apparait finalement comme accessible, il est toujours temps de prendre son billet ! Voici un parcours non exhaustif de la cité, réalisé sans réelle connaissance de «ce qu’est» le design :
En priorité :
Between reality and the impossible, où « comment organiser la rencontre entre le design, la biologie, la philosophie, ou les sciences politiques» par le duo Fiona Raby, Anthony Dunne.

    Première exposition sur laquelle vous tombez en commençant par l’aile Est. Le duo cherche d’entrée à poser des problématiques que l’on retrouvera tout au long de la biennale. Montrant que le design, qu’il soit de produit, industriel, ou à visée artistique, est en lien avec des questions sociales ou politiques, notamment environnementale propres au XXIe siècle : quels modes de production et de croissance, comment doit se définir le rapport entre l’homme et son milieu ?